Jean Jaurès (biographie)
Jean Jaurès (1859-1914) Né à Castres dans la petite bourgeoisie de province, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de philosophie, Jean Jaurès enseigne la politique à Albi, puis à l'université de Toulouse. Elu député « opportuniste » à 25 ans, il se montre vite préoccupé par les questions sociales et se rapproche des socialistes, à l'époque très divisés. Député socialiste de Carmaux, il lutte pour imposer l'unité du mouvement socialiste français ; il considère que la république est le prolongement du socialisme et non son adversaire. Il est l'un des artisans de l'unification des socialistes, qui aboutit à la naissance de la SFIO en 1905. L'année précédente, il avait créé le journal L'Humanité. Il adopte les théories du matérialisme dialectique et de la lutte des classes élaborées par Marx, mais défend un socialisme libéral et démocratique. Orateur remarquable, il se bat en sa qualité de parlementaire pour toutes les lois sociales adoptées progressivement par la IIIe République.
Partisan de la recherche d'une conciliation dans les relations entre la France et l'Allemagne, et hostile à la loi portant à trois ans le service militaire, il est très attaqué par la droite. Le 31 juillet 1914, alors qu'il tente d'enrayer l'engrenage conduisant à la guerre, il est assassiné. En 1924, le Cartel des gauches décide le transfert au Panthéon des cendres de l'une des grandes figures du socialisme français.
Partisan de la recherche d'une conciliation dans les relations entre la France et l'Allemagne, et hostile à la loi portant à trois ans le service militaire, il est très attaqué par la droite. Le 31 juillet 1914, alors qu'il tente d'enrayer l'engrenage conduisant à la guerre, il est assassiné. En 1924, le Cartel des gauches décide le transfert au Panthéon des cendres de l'une des grandes figures du socialisme français.