jueves, 11 de julio de 2013

LA DÉFENSE DE LA CULTURE FRANÇAISE

L'EXCEPTION À LA CULTURE FRANÇAISE
Les assauts de Monsieur Barroso contre l'exception culturelle française n'y feront rien, le marché de la culture se porte très bien en France. Musique, cinéma, théâtre, photographie... Le protectionnisme français rayonne, loin d'être le symptôme d'une identité  en déclin comme le prétendent certains. En témoignent les nombreuses œuvres francophones récompensées récemment tous domaines confondus.
    "Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire" déclarait José Manuel Barroso au International Herald Tribune à propos de l'exigence de François Hollande d'exclure a priori les industries culturelles des négociations sur le plus important accord de libre échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne.
    Les négociations commerciales entre les deux puissances avaient mal démarré, entre l'affaire d'espionnage numérique PRISM et la menace du Président français d'opposer son veto. La situation est relativement apaisée depuis, puisque les Etats-Unis se sont "expliqués" à propos de leur programme d'espionnage globalisé et que la Commission européenne a accepté d'exclure le secteur audiovisuel de l'accord en question. Les négociations ont débuté lundi 8 juillet à Washington.
    Mais ils restent nombreux à critiquer le principe d'exception culturelle. Interprété comme un protectionnisme craintif pour pays en crise d'identité culturelle, ce système donne aujourd'hui l'idée d'une France à la fois orgueilleuse et déchue. Qu'est-il advenu des Lumières, de la nouvelle vague et d'Aragon ? The Economist tranche avec violence : "from Lumières to lunacy", la France est passée des Lumières à la folie.
D'après lepetitjournal.com  Jeudi 11 juillet 2013

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