martes, 13 de noviembre de 2018

100 ANS DE LA FIN DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
   
                        Aujourd’hui, onze novembre, c'est l’#armistice. On célèbre les 100 ans de la  fin de la première guerre mondiale. En France, sont traditionnellement respectées deux minutes de silence à 11 h , le 11e jour du 11e mois.
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Hoy, once de noviembre es el día del #armisticio. Se celebran los 100 años del fin de la primera guerra mundial. En Francia, se respetan 2 minutos de silencio a las 11h, el día 11 del mes 11.
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Today, november the 11th is #veteran day. 100 years of the end of WWI. In France, 2 minute of silence are observed at eleventh hour of the eleventh day of the eleventh month.

9 millions de morts, 20 millions de blessés et des destructions sans précédents. La Grande Guerre a causé l’effondrement des grands Empires porteurs, en germe, des conflits qui, aujourd’hui encore, déchirent le monde. 100 ans après, de multiples commémorations sont organisées en France et ailleurs pour rendre hommage à tous ceux qui ont participé à cette Première guerre mondiale. Le 11 novembre 2018, le président français Emmanuel Macron doit recevoir des chefs d'Etat du monde entier pour célébrer l'armistice signée un siècle plus tôt. 

11 novembre 1918-2018 : les ennemis d'hier réunis pour la commémoration

On célèbre les 100 ans de la fin de la première guerre mondiale. En France, sont traditionnellement respectées deux minutes de silence à 11 h , le 11e jour du 11e mois.

Dimanche 11 novembre 2018, 100 ans après la fin de la Grande Guerre, le président de la République française Emmanuel Macron s'est exprimé en présence d'une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement sous l'Arc de Triomphe, à Paris. Retour sur les grands moments de cette cérémonie.

11 heures, le 11 novembre 1918 partout en France. Les cloches retentissaient pour annoncer la fin de la guerre. 11 heures, le 11 novembre 2018, d'autres cloches leur font écho. Unis aujourd'hui, les ennemis d'hier offrent une image symbolique : Angela Merkel, la chancelière allemande et emmanuel Macron, le président français, côte à côte ; un cortège d'une soixantaine de dignitaires internationaux en marche ensemble pour les commémorations de l'armistice de 1918.

Sécurité oblige, Donald Trump et Vladimir Poutine arrivent en décalage. Chef des armées, Emmanuel Macron a passé en revue les corps militaires et anciens combattants.

La guerre 14/18 - 18 millions de morts, une lente agonie pour les vaincus, les Alliés, les troupes coloniales, pour tous ces hommes et femmes tombées pour la France, à qui la chanteuse béninoise Angélique Kidjo rend hommage.

"Additionnons nos espoirs au lieu d'opposer nos peurs", a lancé Emmanuel Macron aux 72 dirigeants mondiaux réunis à Paris, les exhortant au "combat pour la paix" en refusant "le repli, la violence et la domination". Dans son allocution pour célébrer le centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918, le président français a appelé ses pairs à refuser "la fascination pour le repli, la violence et la domination".



Une chaîne humaine entre générations pour raviver la flamme du Soldat inconnu : c'est l'une des images qui fera date. Sous l'Arc de Triomphe, Emmanuel Macron est entouré de 72 chefs d'État et de gouvernement. Donald Trump, Angela Merkel ou encore Vladimir Poutine : une démonstration d'unité en mémoire des 18 millions de victimes de la Première Guerre mondiale. Le président français prend la parole dans un plaidoyer pour la paix.

Une image rare d'unité

Dans un autre symbole d'unité, l'Orchestre des jeunes de l'Union européenne conclut la cérémonie avec le boléro de Maurice Ravel, ambulancier près de Verdun (Meuse) en 1916. Deux heures plus tôt, à bord de huit bus, les chefs d'État et de gouvernement remontent ensemble les Champs-Élysées. Une image impressionnante de cette marche sous la pluie vers l'Arc de Triomphe saluée par la Patrouille de France. Quelques instants plus tard, les dirigeants sont rejoints par Donald Trump, arrivé seul à bord de l'une de ses voitures blindées, puis par le président russe, Vladimir Poutine.
Devant la tombe du Soldat inconnu résonnent les notes de Jean-Sébastien Bach, tout comme les mots des soldats de la Grande Guerre, écrits il y a exactement 100 ans, le jour de l'armistice, lus par des lycées dans toutes les langues. Des témoignages multiples pour célébrer la mémoire des 10 millions de soldats tombés pendant cette guerre. La chanteuse béninoise Angélique Kidjo rend elle hommage en musique aux troupes coloniales engagées dans le conflit. Dimanche 11 novembre au matin, à Paris, le monde entier rassemblé célèbre la paix.
Source: France 2 France Télévisions Mis à jour le publié le 

Une image harmonieuse, mais pour combien de temps ?

Unis dans le souvenir de la Grande Guerre, les chefs d'État auront pour la journée mis de côté leurs différends. Une image harmonieuse, mais pour combien de temps ? C'est pour donner un cadre à la paix que le Forum de Paris, dont c’était la première édition, devrait se renouveler chaque année.

Au matin du dimanche 11 novembre, la plupart des clochers du pays ont fait résonner l'histoire de France. Comme il y a cent ans jour pour jour, à 11 heures ce 11 novembre, les cloches ont retenti à l'unisson pour célébrer l'armistice. Pendant 11 minutes, les Français vont se plonger dans le recueillement. "Ça symbolise la paix par ces cloches, ça a été la victoire. Et puis de ne pas oublier surtout", explique une dame interrogée par France 2. "On se plonge un peu dans l'histoire et ces moments particuliers", confie un jeune homme.

"Je pense aux jeunes qui n'ont rien connu"

Pour les anciens combattants présents, ce tintement de cloches a surtout fait résonner le courage des jeunes soldats. "Je pense aux jeunes qui n'ont rien connu de leur vie, qui sont morts à 18 ans, à 20 ans. Ils n'ont pas vécu, ils sont sortis de leur campagne et la plupart ne connaissaient même pas les villes. Ils se sont retrouvés dans les tranchées pendant quatre ans", déplore  un ancien soldat.

Dans l’Aisne, à Aizy-Jouy, ils sont en quête familiale sur les traces de leurs ancêtres. Un guide spécialisé aide à retrouver où les soldats sont tombés pendant la Première Guerre mondiale, notamment grâce à des documents. Aujourd’hui, les terres portent encore les traces de ces combats. D’anciens plans de tranchées permettent également de retrouver les endroits exacts. "Penser que vous avez peut-être un ancêtre dans cette terre, c’est dur", témoigne ému un descendant en quête de réponses. Si certains ont des photos souvenirs, ce n’est pas le cas de tous, alors ils se remémorent des souvenirs de famille.

Un lieu de bataille sanglant

Le Chemin des dames fut un lieu où les soldats combattirent pour repousser les forces allemandes. 300 000 morts en quatre ans, sans compter les blessés. Un des pires champs de bataille de cette Première Guerre mondiale. Sans douches, sans hygiène, les conditions étaient vraiment difficiles. Le guide les emmène enfin sur un lieu fermé au public, le fort de la Malmaison. Une quête de souvenir avec parfois des réponses au bout.
Source: France 2 France Télévisions Mis à jour le publié le 


Aux côtés des soldats, sous les obus, dans les tranchées, ils sont là : les chiens, au nombre de 20 000 durant les quatre années de la Grande Guerre, réquisitionnés dès le mois d'août 1914. Pour les poilus, ce sont des compagnons que l'on nourrit, que l'on caresse, que l'on soigne et que l'on dresse. D'abord, il faut leur apprendre à ne pas aboyer pour ne pas alerter l'ennemi, puis faire des meilleurs d'entre eux de véritables sauveteurs. Après chaque bataille, les chiens filent à la recherche des blessés. Ils s'emparent de l'un de leurs vêtements et le rapportent aussitôt aux ambulanciers, qu'ils guident ensuite jusqu'aux combattants, parfois à des centaines de mètres de distance.

Quelques monuments à leur gloire

Les chiens vont aussi permettre de tenir le front des Vosges lors du glacial hiver 1914. Des milliers de chasseurs alpins meurent, car les chevaux bloqués par la neige ne peuvent ni les ravitailler ni évacuer les blessés. Alors, en vue de l'hiver suivant, deux anciens chercheurs d'or ont une idée surprenante : aller jusqu'en Alaska, à 10 000 km de là, et ramener 440 chiens esquimaux. Grâce à eux, la neige cesse d'être un linceul pour les combattants des Vosges. Des chiens donc, mais aussi des chevaux, des bœufs, des pigeons : plus de 11 millions d'animaux condamnés à partager le destin des soldats.
En France, quelques monuments seulement rendent hommage aux animaux de la Grande Guerre. À Neuville-lès-Vaucouleurs (Meuse), un poilu enserre son âne. À Chipilly (Somme), un artilleur britannique embrasse son cheval agonisant. Selon les associations d'anciens combattants, nombre de poilus de la Première Guerre mondiale ont souhaité que leurs compagnons de guerre, les animaux, soient honorés un jour comme de valeureux soldats.
Source: France 2 France Télévisions Mis à jour le publié le