sábado, 22 de febrero de 2020

MIEUX APPRENDRE DES LANGUES ÉTRANGÈRES


Dans leurs casques, une fois par semaine et pendant trente minutes, une voix plonge les élèves d'un lycée des Landes dans un état de relaxation. Utile pour se détendre... mais surtout pour apprendre. "Je préfère cette méthode de travail aux méthodes écrites, ça m'aide sur l'oral et la prononciation", affirme Maria Hassan, une élève.

Des résultats encourageants

Dans cet établissement professionnel, la méthode est expérimentée depuis la rentrée 2019. Martine Chechin, professeure d'espagnol depuis 35 ans, l'utilise en complément de ses cours traditionnels. Et après cinq mois de test, elle observe des résultats encourageants. "Les élèves ont sûrement plus de facilités ensuite à travailler en classe, à être interactifs et à avoir de l'assurance", assure-t-elle. Pour l'écrit, la donne est cependant différente..
Source: France 2 France Télévisions Mis à jour le publié le 

Exposition Leonard de Vinci au Louvre 

 visites nocturnes


C'est l'heure où d'habitude le Louvre ferme ses portes et que le silence s'installe. Mais devant les toiles de Léonard de Vinci il y a autant de visiteurs qu'en plein jour. Pour avoir la chance de passer une nuit au musée, il fallait faire partie des 30 000 premiers à réserver. Les places se sont arrachées en quelques minutes.

160 œuvres attribuées au maître italien ont été réunies

Trop fragile, la Joconde est restée à son emplacement habituel dans le musée. Mais 160 œuvres attribuées au maître italien ont été réunies dans une autre salle. L'événement devrait battre des records de fréquentation, alors après quatre mois à guichet fermé, le Louvre pouvait se permettre ce coup d'éclat nocturne. Une page se tourne pour Vincent Delieuvin, l'un des maîtres d'oeuvre de l'exposition. "Une exposition c'est comme une sorte d'oeuvre d'art qu'on a créée pour le public", confie-t-il.
Source: France 2
France Télévisions
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     FRANCK SLAMA, dit INVADER


Franck Slamadit Invader, est un artiste de rue et mosaïste français, né en France en 1969. Il installe depuis 1996 une série de Space Invaders, réalisés en mosaïques, sur les murs de grandes métropoles internationales.

Personne ne connaît le visage de Space Invader. Mais tout le monde connaît ses mosaïques. L'artiste en a mis partout, comme en haut de la tour Eiffel, à la montagne, sur des ruines au Maroc, dans les grandes villes américaines ou encore dans les rues de Paris. Pour ses fans, c'est même devenu le jeu d'une chasse au trésor grâce à une application.

Anonyme depuis 20 ans

Mais alors qui est ce mystérieux personnage ? Depuis 20 ans, il fait tout pour rester anonyme. "Ça laisse de la place à l'imagination, car chacun peut projeter l'image qu'il a d'Invader et c'est quelque chose de très excitant", explique Invader, caché derrière son masque. Partout où il passe, nous le suivons à la trace. Avec Banksy, il fait partie des stars et les maisons de vente se l'arrachent..
Source: France 2
France Télévisions Mis à jour le 2020 | 00:03 publié le 



LA POLLUTION MARINE FAITE PAR NOS VÊTEMENTS

Une des principales sources de la pollution marine pourrait bien être nos vêtements, dont les microfibres synthétiques rejetées par nos machines à laver se retrouvent de la banquise aux abysses. Si peu de stations d'épuration sont capables de stopper les microfibres plastique, quelques gestes au quotidien pourraient permettre de réduire cette pollution.
De la banquise aux abysses, les microfibres synthétiques crachées par nos machines à laver sont partout. Nos vêtements sont une source majeure de la pollution plastique des océans, fléau invisible qui peut être attaqué sur plusieurs fronts. Sacs, bouteilles, pailles, emballages divers... La chasse aux plastiques a commencé un peu partout dans le monde, pour tenter de réduire les 8 millions de tonnes de plastique qui finissent chaque année dans l'océan, sous forme de gros morceaux ou de microparticules. Mais un des premiers coupables de cette pollution marine est souvent oublié : le textile synthétique, polyester, nylon ou encore acrylique.

Nos vêtements créent une pollution invisible

« La majorité de nos vêtements sont en plastique », souligne Imogen Napper, chercheuse à l'université de Plymouth. « Nous pensons que le lavage de nos vêtements pourrait être une des sources principales de la pollution plastique dans l'environnement », poursuit-elle, qualifiant d'« effrayante » cette pollution « invisible » qui perdurera « au moins de notre vivant ».
Les chiffres varient d'une étude à l'autre et d'un matériau à l'autre, mais selon les scientifiques, à chaque lavage en machine, des centaines de milliers voire des millions de microfibres partent dans le circuit d'évacuation, dont une partie jusqu'à la mer. La fondation Ellen McArthur décrivait en 2015 une fuite de 500.000 tonnes par an de ces fibres minuscules, sur une production de 53 millions de tonnes de textile. Selon une étude de l'organisation Ocean Wise publiée l'an dernier, un foyer moyen aux États-Unis et au Canada émet 533 millions de microfibres par an. Et si, dans ces pays, 95 % d'entre elles sont interceptées lors du traitement des eaux usées, 878 tonnes finiraient malgré tout en mer. Alors que les pratiques sont différentes d'un continent à l'autre et que peu de stations d'épuration sont capables de stopper des éléments si petits, il est difficile d'extrapoler un chiffre mondial, note l'un des auteurs, Peter Ross.
De la banquise aux abysses, les microfibres synthétiques crachées par nos machines à laver sont partout. © Loic Venance, AFP Archives
De la banquise aux abysses, les microfibres synthétiques crachées par nos machines à laver sont partout. © Loic Venance, AFP Archives 
Source: https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-microplastiques-nos-vetements-polluent-oceans-36375/

Le gouvernement ne se contente plus des bouteilles et des sacs, il veut s'attaquer aux microfibres de plastique. Et si une partie de la pollution marine était due à un geste tout simple ? Faire une lessive avec son lave-linge. À chaque lavage en machine, nos vêtements synthétiques libèrent plusieurs centaines de milliers de microfibres plastiques qui partent dans les égouts et viennent s'ajouter à la pollution marine.

500 000 tonnes de ces microfibres arrivent dans les océans

En tout, chaque année, 500 000 tonnes de ces microfibres arrivent dans les océans, soit l'équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique. Lundi 17 février, le gouvernement a annoncé aux fabricants que d'ici 2025, les 2,7 millions de lave-linge vendus chaque année devront être équipés d'un filtre pour retenir les microparticules avant même qu'elles 
n'atteignent les canalisations. C'est un défi pour les industriels qui vont devoir rapidement intégrer ces contraintes.
Source: France 2 France  Télévisions Misà jour le publié le 

sábado, 15 de febrero de 2020

MORT DE  CLAIRE BRETÉCHER

Autrice de bande dessinée, Claire Bretécher avait notamment été publiée dans "Spirou" et "Pilote". Elle est morte à l'âge de 79 ans.


                      Portrait de Claire Bretécher chez elle en janvier 1997 à Paris,
ALAIN BENAINOUS VIA GETTY IMAGES



Portrait de Claire Bretécher chez elle en janvier 1997 à Paris, France
Source de l'image: https://www.huffingtonpost.fr/entry/mort-de-claire-bretecher-la-dessinatrice-dagrippine_fr_5e4282adc5b6bb0ffc180a78

La célèbre dessinatrice et autrice de bande dessinée Claire Bretécher est morte à l’âge de 79 ans, ont annoncé ses proches ce mardi à L’Obs, magazine pour lequel elle avait travaillé.
“C’est avec une profonde tristesse que les éditions Dargaud annoncent le décès de Claire Bretécher, le 10 février 2020, à l’âge de 79 ans”, a annoncé l’éditeur dans un communiqué.
C’est à elle qu’on doit la série “Les Gnangnan” publiée dans “Spirou” à la fin des années 1960 avant que Glénat n’en édite un album. Elle avait ensuite imaginé “Les Frustrés” puis “Agrippine” dans les pages de L’Obs. Les aventures de cette adolescente gâtée au caractère bien trempé, née de parents bobos soixante-huitards, ont été publiées en huit tomes entre 1988 et 2009.
Parmi les pionniers de la BD, elle a su imposer un style, un ton, un regard décalé d’une originalité totale. Observatrice détachée de son époque, elle en croque les travers avec une immense autodérision.



DARGAUD


"Agrippine", un personnage imaginé par Claire Bretécher et publié entre 1988 et 2009

    Claire Bretécher fut l’une des premières femmes bédéistes reconnues en France. Dans ses dessins, l’autrice aimait notamment imaginer des personnages féminins à l’image de Cellulite (dans “Pilote”) et Agrippine où elle tournait en dérision les préoccupations des femmes et leur place dans la société.
    Sa galerie de personnages lui permettait de s’attaquer à des sujets de société qu’elle aura très souvent identifiés bien avant la plupart de ses contemporains. Au point qu’en 1976, Roland Barthes dira qu’elle est la “sociologue de l’année”. Elle pratiquait aussi avec talent la peinture, produisant une série de portraits saisissants de ses proches et d’autoportraits sans concession.
    “Le physique qu’on a n’a aucune importance, l’important c’est la façon dont on se ressent. Moi je me suis toujours ressentie comme quelqu’un de moche, de immontrable, de insortable. Ça m’a empoisonné l’existence jusqu’à 25 ou 26 ans”, lançait-elle dans une interview télévisée en 1975, avant de dénoncer “toutes ces saloperies de journaux” et leurs injonctions à la beauté.