martes, 10 de enero de 2017

    L'ENFER DES FERMES À VISONS
                Resultado de imagen de LES FERMES A VISONS
Source de l'image: http://www.respect-animal.ca/fr/elevage-animaux-fourrure.html

L'association One Voice publie ce document
C'est l'envers du décor du marché de la fourrure. Enfermés dans ces cages minuscules, des visons tournent en rond, mécaniquement, comme pris de folie. Ils vivent au milieu de la poussière, des excréments et des restes de nourritures périmées. Ces images ont été tournées en France, dans six fermes différentes dans lesquelles ont pu s'infiltrer des enquêteurs de l'association One Voice, spécialisée dans la défense des animaux.

Des conditions terribles


Avant d'être tués, les visons sont jetés dans une benne sans aucune précaution. Et quand l'un d'entre eux s'échappe, un chien est là pour le rattraper. Des conditions terribles qui poussent l'association à demander l'interdiction de l'élevage de visons. La fourrure de visons est par ailleurs une matière très convoitée par certains couturiers. Un manteau de vison coûte par exemple entre 10 000 et 50 000 euros.
Source: Franceinfo tv Mis à jour le publié le 


En captivité, les instincts les plus fondamentaux des animaux sauvages et leurs comportements naturels sont réprimés. Jamais ils ne connaîtront l'eau, l'herbe, la forêt. Ils sont confinés dans de petites cages en treillis métallique disposées en longues rangées dans des hangars, parfois sous de simples abris de tôle ondulée. Les cages, au plancher également grillagé, sont surélevées pour permettre la chute des excréments sur le sol. Le nettoyage est ainsi facilité et, surtout, la fourrure n'est pas souillée. Les animaux doivent s'étirer pour atteindre la nourriture déposée sur le dessus et s'hydrater à l'abreuvoir suspendu à l'extérieur. L'hiver, la langue colle au métal et il arrive....qu'elle y reste. Pour contourner ce problème, il est fréquent que des éleveurs ajoutent de l'antigel à l'eau. Les visons peuvent avoir le privilège d'un bol d'eau dans leur cage, mais ce n'est pas courant pour le renard.

Les éleveurs gardent en captivité surtout le renard et le vison, mais aussi, le lapin, le lynx, la martre, le chinchilla, l'opossum et le castor.

Toutes ces fermes de «machines à fourrure» détruisent cruellement les animaux, mais aussi la Nature. Elles rejettent dans l'environnement des tonnes d'excréments et de carcasses contaminées qui polluent l'air, les sols et l'eau.


Là où ils sont gardés à plusieurs dans la même cage, des batailles éclatent facilement et on observe même, assez fréquemment, des cas de cannibalisme.

Les reproducteurs gardés pour l'accouplement sont choisis pour les caractéristiques qui obéissent aux caprices de la mode - teinte, texture etc. On en vient ainsi à provoquer de graves défauts génétiques. Chez le vison particulièrement, on retrouve, selon l'espèce, surdité, cécité, malformations douloureuses des organes sexuels, désordres neuromusculaires douloureux, paralysie postérieure, anémie.


Les conditions, d'humidité ou de température dans lesquelles les otages croupissent les exposent à diverses maladies, comme la pneumonie et les infections urinaires. L'hiver, on note des engelures; l'été des défaillances par temps de chaleur extrême. Aux États-Unis en une seule année les décès de visons pas la chaleur se sont élevés à 450 000.

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