martes, 9 de septiembre de 2014

Les pauvres sont de plus en plus pauvres, selon un rapport de l’Insee

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Dans son rapport sur l’année 2012, l'Insee indique que le taux de pauvreté recule légèrement par rapport à 2011. Il affirme aussi que le niveau de vie des plus démunis continue de chuter.

Ils étaient 8,7 millions de pauvres en 2011, ils sont aujourd’hui 8,5 millions. Dans les statistiques de Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), les Français "pauvres", c’est-à-dire qui gagnent moins de 987 euros mensuels, sont donc en légère diminution. Ils représentent 13,9% de la population contre 14,3% un an plus tôt.
Mais cette bonne nouvelle s’accompagne malheureusement d’une autre réalité. Les plus démunis continuent de voir chuter leur niveau de vie. Selon le rapport, "l’intensité de la pauvreté" est passée de 19,1% en 2011 contre 20,5% en 2012. Dans les faits, cela revient à dire que la moitié des personnes vivant sous le seuil de pauvreté vit avec moins de 784 euros par mois, soit, en euros constants, un niveau qui n’avait pas été aussi bas depuis 2006.
Au sein de cette population la moins aisée, le nombre de chômeurs pauvres augmente - sur fond notamment de forte hausse du chômage - tandis que celui des retraités diminue légèrement. "Cette amélioration relative s’explique par la revalorisation des pensions […] et par un effet de noria, qui conduit à ce que les nouveaux retraités bénéficient de carrières salariales plus favorables que leurs aînés", écrit l’Insee.
Les familles monoparentales sont aussi particulièrement touchées : leur part dans la population pauvre passe ainsi de 20,6% en 2011 à 22,3% en 2012. "La pauvreté s'accroît fortement parmi les mères de [ces, ndlr] familles monoparentales", relève l'Insee.
A l’autre extrémité, les familles les plus riches ont elle aussi noté une légère "baisse" de leur niveau de vie. Ainsi les 10 % des ménages les plus aisés disposent d'au moins 37 430 euros par an, soit 3,5 fois plus que les 10 % des plus modestes. Ils gagnaient 3,6 fois plus que les plus pauvres en 2011. "Il serait plus satisfaisant de voir tous les revenus augmenter", commente Jérôme Accardo. "En 2012, les revenus des plus riches ont certes diminué, mais ceux des plus pauvres également", ajoute-t-il.

France : la nouvelle carte de la pauvreté "répare une injustice"

Najat Vallaud-Belkacem a dévoilé ce mardi la nouvelle carte des 1300 quartiers prioritaires, situés dans 700 communes. Près de 300 villes n’y figurent plus, tandis qu'une centaine d'autres sont désormais éligibles aux aides de l’État.

Lors de l’ouverture des Journées nationales d’échanges de la rénovation urbaine, la ministre de la Ville Najat Vallaud-Belkacem a dévoilé la nouvelle carte des zones prioritaires en France : 1 300 quartiers ont ainsi été identifiés sur 700 communes en métropole, contre 2500 quartiers pour 900 communes auparavant.
Car pour établir sa nouvelle liste, le ministère de la Ville n’a retenu qu’un seul et unique critère : lerevenu des habitants. Pour y figurer, il faut que plus de la moitié de la population vive avec moins de 11 250 euros par an, soit un peu plus de 930 euros par mois. Ce chiffre correspond à 60 % du revenu médian, estimé en France à 18 750 € par an.


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