miércoles, 3 de septiembre de 2014


66 millions d'habitants en France, le taux de natalité au plus bas depuis la fin de la Première Guerre mondiale

Selon les derniers chiffres de l'Insee, jamais la France n'avait compté autant d'habitants, malgré des taux de natalité et de fécondité en baisse.  
Source:  http://www.atlantico.fr/pepites/66-millions-habitants-en-france-et-taux-natalite-au-plus-bas-depuis-fin-premiere-guerre-mondiale-953552.html 
Jamais la France n'avait compté autant d'habitants. Selon le bilan publié ce mardi par l'lnstitut national de la statistique (Insee), au 1er janvier 2014 la France-métropolitaine et Outre Mer-comptait 66 millions d'habitants. Cependant, 280 000 de plus en un an (+0,4%) constitue  la croissance la plus faible depuis l'an 2000.  
"La croissance démographique française reste supérieure à la moyenne de l'Union européenne, mais c'est la plus basse depuis l'an 2000", a commenté Pascale Breuil, chef de l'unité des études démographiques et sociales de l'Insee. "On est sur une tendance de ralentissement due principalement à une légère baisse du nombre d'enfants par femme en 2013, et à une tendance d'augmentation du nombre de décès, malgré les progrès d'espérance de vie", a-t-elle ajouté. 
En 2013, le taux de fécondité (hors Mayotte) a reculé à 1,99 enfant par femme contre 2,01 en 2012 et 2,03 en 2010, année où le nombre de naissances avait atteint un pic.
Ce recul de naissances s'explique par la baisse du nombre de femmes en âge de procréer. La France reste cependant, avec l'Irlande, le pays le plus fécond d'Europe. L'âge de l'accouchement moyen est de 30,1 ans. Quant au taux de natalité, il est aujourd'hui au plus bas depuis la fin de la Première Guerre mondiale, comme le montre le tableau de l'Insee.
Comme les années précédentes, la croissance de la population est principalement portée par le "solde naturel", c'est-à-dire l'excédent des naissances (810 000) sur les décès (572 000).  Mais en 2013, cet excédent (238 000) est le plus bas enregistré depuis 2003 (année de la canicule), avec des naissances moins nombreuses et des décès en augmentation. 
Au 1er janvier 2014, la France comptait 18% d'habitants âgés d'au moins 65 ans (+3,4 points en 20 ans). Les 75 ans et plus représentaient 9,1% de la population (+3 points en 20 ans). Le vieillissement des générations du baby-boom (nées entre 1946 et 1974) continuera probablement d'augmenter le nombre de décès à l'avenir. L'espérance de vie, elle, a augmenté à 85 ans pour les femmes et 78,7 ans pour les hommes. 
En 2013, l'augmentation des décès s'explique aussi par une mortalité très importante sur les quatre premiers mois, février et mars ayant été particulièrement froids et l'épidémie de grippe ayant duré 13 semaines. 



                                           
                                             

Quatre mois de vie en plus

L'espérance de vie repart en nette hausse en 2010, augmentant de quatre mois pour les hommes (78,1 ans) comme pour les femmes (84,8 ans) selon l'Insee. Les Françaises sont les femmes qui peuvent espérer vivre le plus longtemps en Europe avec les Espagnoles. Le nombre des décès diminue légèrement à 545.000.
Sans surprise, la France continue de vieillir, avec 16,8% de plus de 65 ans (contre 20,7% en Allemagne). Le nombre de seniors devrait bondir les prochaines années avec l'arrivée des classes d'âge nombreuses du baby-boom.

Trois pacs pour quatre mariages

Avant on se mariait. Maintenant on se pacse. Pour commencer sa vie de couple. Pour officialiser une union. Pour les enfants aussi. Quelque 195.000 pacs ont été célébrés en 2010 pour 249.000 mariages, soit trois pacs pour quatre mariages. En 2009, on comptait encore deux pacs pour trois mariages… L'accroissement du pacs est vertigineux, toujours plébiscité par les couples hétérosexuels, soucieux d'officialiser leur union, sans «les dépenses et les contraintes du ­mariage», résume Sophie, qui s'est pacsée en mai dernier, après sept ans de vie commune.
Ceux qui se marient le font toujours plus tard, à 31,7 ans pour les hommes et 29,8 ans pour les femmes. La proportion d'hommes et de femmes atteignant la cinquantaine sans avoir jamais été mariés augmente au fil des générations et dépasse un tiers pour les natifs des années 1970. Globalement, les adultes vivent de moins en moins en couple, surtout entre 25 et 65 ans, «en raison de l'augmentation des séparations» selon l'Institut national des études démographiques (Ined) . «Les diplômes favorisent la vie en couple pour les hommes», note cependant l'Ined. Ceux qui sont peu diplômés vivent beaucoup plus souvent seuls entre 30 et 75 ans. Les femmes peu diplômées, elles, sont souvent célibataires entre 30 et 45 ans. Beaucoup élèvent leurs enfants seules. Après, tout change: celles qui n'ont pas le bac ont plus souvent un conjoint.
Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/01/18/01016-20110118ARTFIG00776-la-fecondite-a-un-niveau-record.php

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 

La natalité se porte bien en France. En dépit d'une légère baisse en 2013, elle demeure au dessus des 800 000 naissances selon les chiffres publiés mercredi 3 septembre par l'Insee. L'Institut national de la statistique note par ailleurs que l'âge des mères au moment de l'accouchement continue de reculer.

En 2013, 811 510 bébés sont nés sur l'ensemble du territoire français. En dépit d'une baisse de 1,2 % par rapport à 2012, ces chiffres restent bien plus élevés qu'au milieu des années 1990.

  • La France reste parmi les pays les plus féconds d'Europe
Avec un taux de fécondité de 1,99 enfant par femme, la France demeure parmi les pays les plus féconds d'Europe, et ce malgré la crise et le chômage. Il s'agit d'une spécificité culturelle favorisée par une politique familiale qui rend les variations de la fécondité moins sensibles à la conjoncture économique, estime l'Insee.
  • Parents à plus de 30 ans en moyenne
Autre constante relevée par l'Insee : les naissances restent plus tardives. La tendance est observée depuis le milieu des années 1970 avec un report progressif de l'âge au premier enfant. Alors que les femmes accouchaient en moyenne à 26 ans dans les années 1970, elles le faisaient en 2013 à 30,3 ans en moyenne. En ce qui concerne les pères, ils ont aussi en majorité dépassé la trentaine : 71 % des enfants nés en 2013 ont ainsi des pères âgés d'au moins 30 ans.
La pilule, autorisée en 1967, et l'avortement, légalisé en 1975, ont influé sur la planification des naissances. L'Insee expliquait dans une récente note que « le désir de stabilité matérielle et affective, d'ajuster la fécondité au projetprofessionnel et de profiter de la vie en couple avant d'avoir des enfants a repoussé l'âge de la procréation ».
  • Forte hausse des naissances multiples
Sur les 805 801 accouchements comptabilisés en France en 2013, 13 898 d'entre eux étaient multiples (soit 1,7 % des accouchements). Si, en dix ans, la proportion de ce type de naissances progresse faiblement, passant de 1,5 % à 1,7 % chez les femmes de moins de 40 ans et de 1,8 % à 2,4 % pour les 40-44 ans, cette part a fortement augmenté chez celles qui ont dépassé les 45 ans. Le taux passe alors de 2,8 % à 5,7 % sur cette même période.
  • Progression des bébés nés hors mariage
Parmi les bébés qui ont vu le jour en 2013, 57 % sont nés hors mariage, une part qui « progresse fortement » depuis le milieu des années 1970. Auparavant, elle n'avait dépassé 10 % qu'à deux reprises, à des périodes marquées par les guerres : entre 1915 et 1919, puis en 1945.
Source: http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/09/03/les-naissances-en-legere-baisse-en-france-les-parents-de-plus-en-plus-ages_4480753_3224.html


La France, moins féconde, reste championne de... por francetvinfo

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