JOB ESTIVAL DES ÉTUDIANTS

                          
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Trop tard, fin juin, pour décrocher le poste de ses rêves? «Disons qu’il vaut mieux s’y prendre avant, en avril ou en mai, même si l’on trouve toujours des petits boulots, par exemple après un désistement de dernière minute, assure Françoise Olaya, travailleuse sociale auprès de Jet Service (n.d.l.r.: bourse du travail du Centre social protestant - Vaud). D’autre part, je conseille vivement aux jeunes de ne pas avoir honte de faire jouer leur réseau, d’en parler autour de soi.»

Car, comme elle le constate sans équivoque, «il y a 20 ans, il y en avait pour tout le monde. Aujourd’hui, c’est plus compliqué. Les jeunes doivent clairement se démener. A l’époque, il était relativement facile de décrocher un emploi, même pour ceux qui avaient 16 ou 17 ans. Désormais, comme elles offrent moins d’occasions, les entreprises ont davantage de choix et privilégient par conséquent les étudiants plus âgés ou avec de l’expérience. Et puis, un autre phénomène s’observe: elles ont d’abord tendance à proposer la place aux enfants ou aux proches de leurs collaborateurs.»

Si certains voient dans le job d’été une possibilité d’emmagasiner de l’expérience, d’autres mettront l’argent de côté pour boucler les fins de mois difficiles. Selon sa pénibilité, le travail sera rémunéré en moyenne entre 15 fr. l’heure, par exemple pour de la mise sous pli, et 25 fr. pour un déménagement. Depuis que les banques et les assurances ont tiré le frein à main sur l’embauche, les tâches proposées sont en majorité manuelles. Les particuliers qui demandent de l’aide pour divers travaux, notamment de nettoyage, sont aussi légion, tout comme l’aide aux personnes âgées et aux familles débordées.

Temps partiel toute l’année

Vendre des hamburgers pour se payer sa prochaine voiture? Si beaucoup d’étudiants se retrouvent derrière le comptoir du McDo, ils sont en revanche tous au bénéfice d’un contrat à plus long terme. «Nous n’engageons pas juste pour l’été, explique la porte-parole Aglaë Strachwitz. Nous avons de hauts standards en matière d’hygiène et de qualité, et former un étudiant juste pour quelques semaines ne serait pas rentable.» Du coup, les étudiants peuvent proposer leurs services en tout temps et bénéficier d’un emploi à temps partiel, modulable en fonction de leurs disponibilités. Selon la porte-parole de la chaîne de restauration rapide, «les possibilités de grimper au sein de la hiérarchie existent aussi pour les étudiants».

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De nombreux étudiants ont recours aux jobs d'été. Guide au château du Haut-Kœnigsbourg (Bas-Rhin), c'est un rêve d'enfant pour Andy Seewald. Aujourd'hui étudiant en Sciences politiques, il se transforme en professeur le temps de l'été. C'est plus qu'un petit job, c'est sa passion. "On protège les collections, on transmet une passion de l'Histoire, on communique, on échange avec les gens", confie le jeune de 21 ans avec enthousiasme.

Affronter la rentrée avec assurance

Sarah Kine, elle, a découvert la restauration à La Grande-Motte (Hérault). Cette étudiante en sociologie avoue ne plus regarder les terrasses de la même manière depuis qu'elle a adopté la tenue pour passer de l'autre côté. "Il faut toujours garder le sourire, parce que c'est la base de notre métier", témoigne-t-elle en reconnaissant que certains clients sont plus compliqués que d'autres. Ces emplois permettent souvent aux jeunes d'affronter la rentrée avec assurance.

Jobs d'été : ces étudiants qui travaillent pendant les vacances
Source: France 2 France Télévisions Mis à jour le 02/09/2017 | 21:48 publié le 02/09/2017 | 21:22

Franc succès des camps jeunesse

Officier comme moniteur durant un camp jeunesse, voilà qui séduit de nombreux étudiants. Or, il faut s’y prendre tôt. «Nous recevons encore des demandes, mais il est trop tard pour cet été», regrette Tiziana Mazza, animatrice au sein du Mouvement de la jeunesse suisse. Pour les camps 2013, il faudra postuler début mars, afin d’optimiser ses chances. Petite anecdote que livre l’animatrice: «Les filles se manifestent rapidement, tandis que les garçons attendent la der!»

www.camps-vacances.chPrendre son bâton de pèlerin

Les grandes entreprises, notamment dans le commerce de détail, recrutent essentiellement au printemps. A cette période, mieux vaut cibler les secteurs du tourisme et de la restauration, qui engagent beaucoup d’extras, même tardivement. Il vaut donc la peine de prendre son courage à deux mains et de proposer ses services sur place. Quelques pistes pour un job.

www.adosjob.ch
www.petitboulot.ch
www.jobs4students.chPas de job pénible pour les moins de 18 ans

Vouloir se faire de l’argent de poche, c’est bien; tenir compte des restrictions concernant les mineurs, c’est encore mieux! Car avant d’avoir 18 ans, il est interdit de travailler dans un environnement considéré comme dangereux, dans un univers où l’alcool coule à flots, comme les bars, ou encore d’envisager le travail de nuit. D’autre part, si un jeune peut espérer être embauché pour un petit job dès l’âge de 13 ans, il faut savoir que la grande majorité des annonces ciblent les 16 ans et plus