LES LYCÉES FRANÇAIS À L’EXTERIEUR EN VOIE DE PRIVATISATION
Le puissant réseau des établissements scolaires à l’étranger coûte cher à l’Etat. Qui mise donc sur des partenariats pour le faire croître davantage.
Source de l'image: https://www.challenges.fr/france/les-lycees-francais-en-voie-de-privatisation_588046
Sur les 492 établissements français répartis dans 137 pays, les 227 qui sont en gestion directe ou conventionnés bénéficient des subventions de l’Etat : 355 millions d’euros en 2018.
SOURCE : AEFE
Pour le président Macron, le réseau des écoles françaises à l’étranger est un des fers de lance du soft power. Dans son discours sur la francophonie, le 20 mars dernier, à l’Académie française, le chef de l’Etat s’est ainsi engagé à « doubler le nombre d’élèves accueillis » d’ici à 2025 dans ces établissements. Mais derrière cette déclaration, se cache une opération de déminage. Grèves à répétition, pétitions de parents d’élèves et même organisation d’une journée « école morte » dans dix écoles de Tunisie lors de sa visite fin janvier ...(...)
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Le drapeau russe flotte au-dessus du palais de l'Ermitage. Pourtant, dans ce quartier de Saint-Pétersbourg (Russie), un drapeau français s'affiche. L'école André Malereaux dépend du lycée Alexandre Dumlas de Moscou. Ces deux établissements, homologués par l'Éducation nationale, prennent en charge les petits Français expatriés et des locaux attirés par la bonne réputation. Ici, les parents déboursent près de 5 000 € de frais de scolarité chaque année. Répartis dans 137 pays, il existe au total 492 établissements français qui accueillent 350 000 élèves. Parmi eux, 227 sont en gestion directe, subventionnés, avec des professeurs affectés par l'Éducation nationale et un budget de 355 millions d'euros.
Privatiser davantage les lycées français à l'étranger
L'État français souhaiterait désormais se désengager en partie et privatiser plus d'établissements, notamment ceux de Russie. À Saint-Pétersbourg, les parents d'élèves craignent une baisse de niveau ou une hausse des frais de scolarité. Le modèle souhaité par l'État est celui du lycée Churchill de Londres, au Royaume-Uni. L'établissement suit les programmes français, mais est géré comme une entreprise. Chaque année, les parents dépensent 12 000 € par an, ce qui est en dessous de la moyenne des écoles privées britanniques. Ici, les enseignants n'ont pas besoin d'avoir le CAPES et peuvent venir du monde entier, être recrutés ou licenciés directement par le lycée.
Source : France 2 France Télévisions Mis à jour le publié le
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