LA CYBERCRIMINALITÉ.
LE SABOTAGE
INFORMATIQUE
Source de l'image: http://www.rfi.fr/france/20151228-cybercriminalite-informatique-systemes-malware-cryptogramme-connecte-hacker-securite
Le sabotage informatique est le fait de rendre inopérant tout ou partie d’un système d’information d’une organisation via une attaque informatique.
La menace de sabotage est identifiée par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 et la prise en compte de cette menace est une priorité pour l’ANSSI, notamment à travers ses travaux avec les Opérateurs d’Importance Vitale.
Le sabotage s’apparente à une « panne organisée », frappant tout ou partie des systèmes, selon le type d’atteinte recherchée – désorganisation durable ou non, médiatisée ou non, plus ou moins coûteuse à réparer. Pour y parvenir, les moyens d’attaques sont d’autant plus nombreux que les organisations ne sont pas toujours préparées à faire face à des actes de malveillance.
Un TGV lancé à pleine vitesse et qui ne répond plus, des banques, des grandes entreprises prises pour cible, incapables de se connecter à leur serveur... Un scénario de fiction ? Pas vraiment. Un récent rapport l'affirme : le sabotage informatique avec des conséquences destructrices dans le monde physique est aujourd'hui une réalité. Un pays paralysé par un piratage informatique, en Estonie, ce n'est plus une crainte, c'est un mauvais souvenir. En 2007, des sites gouvernementaux, des banques, des opérateurs téléphoniques sont visés. Les systèmes informatiques seront paralysés pendant plusieurs semaines. La Russie est soupçonnée. L'arme numérique est devenue une arme comme les autres.
3 000 cybercombattants
En France, une vingtaine d'attaques ont été enregistrées depuis un an contre les OIV, les opérateurs d'importance vitale, des institutions des entreprises publiques ou privées, indispensables à la survie de la nation. Douze secteurs sont particulièrement surveillés, parmi lesquels l'énergie, les transports, les hôpitaux, la gestion de l'eau ou encore les télécommunications. 250 organisations au total, dont la liste est tenue secrète. Les outils des pirates se sont démocratisés, et les menaces n'ont plus rien de virtuel. Comment s'en protéger ? En France, les entreprises ont tardé à prendre conscience de la menace. Les règles d'hygiène numérique sont toutes simples : faire des sauvegardes régulières, mettre à jour ses logiciels, et surtout, ne jamais ouvrir de courriel dont la provenance est inconnue. Pour lutter contre cette menace, un commandement de cyberdéfense a été créé en septembre dernier. Situé au cœur du ministère des Armées, il mobilise aujourd'hui près de 3 000 cybercombattants.
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