LE MAL-ÊTRE CHEZ LES ÉTUDIANTS
Même si les étudiants se déclarent en majorité en bonne santé et bien entourés, il existe une partie de cette population qui échappe à cet apparent bien-être. Ce sont des souffrances que l’on ne décèle pas facilement, enfouies dans le silence voire la négligence. État des lieux du mal-être chez les étudiants...
Par Odile Gnanaprégassame
Par Odile Gnanaprégassame
Il existe des études globales régulièrement consacrées à la santé des étudiants, menées notamment par les organismes de mutuelles étudiantes ou l’Observatoire de la vie étudiante. Cependant, la santé psychologique des étudiants est sondée avec moins de fréquence, alors que les résultats sont assez inquiétants.
Les manifestations du mal-être chez l’étudiant
Du stress aux insomnies, les manifestations peuvent aller jusqu’à la tentative de suicide. D’aprèsl’étude de l’Harris pour la SMEREP, 66 % des étudiants ont ressentis un stress régulier sur une période de 15 jours – allant jusqu’à la tristesse ou la déprime pour 48 %. Pour un peu plus d’un tiers d’entre eux, cela s’est traduit par des perturbations du sommeil. Un étudiant sur trois avoue également « mal géré son stress ».
Les études montrent aussi que les filles apparaissent plus touchées. Elles sont plus nombreuses que les garçons à avoir consulté un psychologue ou un psychiatre. Selon le Dr Cassin, du BAPU de Rennes, cela signifie que « les filles sont en général plus ouvertes à l’idée de régler leur problème en en parlant, alors que les garçons, qui vont aussi très mal, réagissent en s’alcoolisant excessivement ». Toutefois, les statistiques de la LMDE en 2007 concordent avec l’idée de filles plus atteintes : 37,5 % des franciliennes a déclaré avoir été triste ou déprimée contre 25,4 % des franciliens.
Les comportements liés à ce mal-être
Face à cet état de mal-être, les étudiants concernés adoptent des comportements spécifiques selon l’enquête de l’Usem/Emevia à partir de près de 20 000 questionnaires reçus en 2007 :
Un étudiant sur 10 a pris des médicaments (tranquillisants, antidépresseurs). Et parmi les 30 % d’étudiants ayant vécu une période de déprime, 21,9 % ont eu une consommation importante ou excessive de tabac, 11,9 % une consommation importante ou excessive d’alcool et 5,6 % une consommation importante ou excessive de cannabis.
Parmi les 82 % d’étudiants qui ont consulté un professionnel de santé au cours des six mois précédents l’enquête de l’Usem, 5,7 % ont consulté un psychologue ou un psychiatre.
Plus inquiétant encore : un étudiant sur six aurait eu des pensées suicidaires en 2010-2011.
Selon les conclusions de l’enquête d’Emevia en 2011, la famille est source de protection. Vivre avec ses parents améliore l’accès aux soins et réduit les risques d’addiction, même si les longs déplacements quotidiens en conséquence sont facteurs de stress. Cela explique par ailleurs peut-être des disparités selon les régions, les étudiants d’Île-de-France étant plus sujets au stress que les autres. Alors si vous êtes en difficulté, tournez-vous vers un membre de votre famille ou un ami proche pour en parler et rompre l’isolement.
Mais il ne faut pas en rester là. La consultation chez un médecin, même votre généraliste, est une première étape de la prise en charge. En cas d’urgence, pensez aux services psychiatriques d’urgence des hôpitaux. Il existe également des structures d’accueil spécifiques prévues pour les étudiants : le SUMPPS ou le BAPU. Vous pouvez aussi vous adresser aux différents numéros de téléphone à votre disposition pour en parler.
Un étudiant sur 10 a pris des médicaments (tranquillisants, antidépresseurs). Et parmi les 30 % d’étudiants ayant vécu une période de déprime, 21,9 % ont eu une consommation importante ou excessive de tabac, 11,9 % une consommation importante ou excessive d’alcool et 5,6 % une consommation importante ou excessive de cannabis.
Parmi les 82 % d’étudiants qui ont consulté un professionnel de santé au cours des six mois précédents l’enquête de l’Usem, 5,7 % ont consulté un psychologue ou un psychiatre.
Plus inquiétant encore : un étudiant sur six aurait eu des pensées suicidaires en 2010-2011.
Selon les conclusions de l’enquête d’Emevia en 2011, la famille est source de protection. Vivre avec ses parents améliore l’accès aux soins et réduit les risques d’addiction, même si les longs déplacements quotidiens en conséquence sont facteurs de stress. Cela explique par ailleurs peut-être des disparités selon les régions, les étudiants d’Île-de-France étant plus sujets au stress que les autres. Alors si vous êtes en difficulté, tournez-vous vers un membre de votre famille ou un ami proche pour en parler et rompre l’isolement.
Mais il ne faut pas en rester là. La consultation chez un médecin, même votre généraliste, est une première étape de la prise en charge. En cas d’urgence, pensez aux services psychiatriques d’urgence des hôpitaux. Il existe également des structures d’accueil spécifiques prévues pour les étudiants : le SUMPPS ou le BAPU. Vous pouvez aussi vous adresser aux différents numéros de téléphone à votre disposition pour en parler.
Source: http://www.studyrama.com/vie-etudiante/s-informer-toute-l-actualite-etudiante/les-dernieres-news-du-monde-etudiant/le-mal-etre-chez-les-etudiants-22259
Source: http://osp.revues.org/1902
Source: http://www.letudiant.fr/loisirsvie-pratique/enquete-sante-smerep-des-etudiants-en-bonne-sante-mais-fragiles.html
Source: http://elcondefr.blogspot.com.es/
Les trois suicides survenus à l'Université Quenn's de Kingston ont suscité l'émoi du monde estudiantin canadien et ont généré des questions quant aux causes de ce désarroi. Le stress, l'anxiété et la dépression affectent paraît-il de plus en plus le quotidien des étudiants. Qu'est-ce qui fait que les étudiants soient plus dépressifs qu'auparavant? Une enquête de Linda Godin.
Les trois suicides survenus à l'Université Quenn's de Kingston ont suscité l'émoi du monde estudiantin canadien et ont généré des questions quant aux causes de ce désarroi. Le stress, l'anxiété et la dépression affectent paraît-il de plus en plus le quotidien des étudiants. Qu'est-ce qui fait que les étudiants soient plus dépressifs qu'auparavant? Une enquête de Linda Godin.
Source: http://letudiantendroit.com/2014/10/05/gerer-le-stress/
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